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Céréales européennes Le marché est ferme dans l'attente de nouvelles affaires à l'international

PARIS, 25 nov 2013 (AFP) - Le marché européen des céréales restait ferme lundi à la mi-journée, les intervenants tablant sur un retour prochain des origines de l'Union européenne sur le devant de la scène internationale, suite à un tarissement des disponibilités de l'Europe de l'Est.

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« Le marché européen mise sur un regain de compétitivité en seconde partie de campagne du fait d'un effacement progressif des origines d'Europe de l'Est », a expliqué Edward de Saint-Denis de la société de courtage Plantureux.

Vers 13h45 (12h45 GMT), la tonne de blé progressait de 0,50 à 0,75 euro sur les contrats rapprochés de janvier et mars 2014, les premiers se négociant à 207,75 euros pour un volume d'affaires de quelque 7.550 lots (un lot étant égal à 50 kilo). Au même moment, le marché du maïs, sans animation (185 lots), restait quasi inchangé, les positions rapprochées de janvier et celles de mars se négociant à 176,50 euros la tonne.

Outre-Atlantique, la récolte de maïs est sur le point d'être terminée. Celle-ci se révèle très abondante, au point qu'elle pourrait excéder les quelque 355 millions de tonnes annoncées par les autorités agricoles américaines (USDA) en novembre, estiment certains analystes. L'USDA publiera ce soir son dernier relevé hebdomadaire sur l'avancée des récoltes et l'état des cultures. Le prochain rapport mensuel sur l'offre et la demande mondiales est attendu le 10 décembre.

A l'international, le courant d'affaires reste soutenu, avec l'achat par la Tunisie de 92.000 tonnes de blé dur et l'appel d'offres du Bangladesh pour l'achat de 50.000 tonnes de blé.

En France, les semis de blé étaient effectués au 18 novembre à 88 %, contre 92 % l'an dernier, selon l'Observatoire des céréales de FranceAGriMer, Céré'Obs. Les cultures de cette céréale sont considérées dans un état « bon à très bon » à 83 %, contre 76 % l'an dernier à la même époque. Concernant l'orge d'hiver, les semis touchent à leur fin et 81 % des cultures présentent ce niveau de qualité. Les moissons de maïs ont toujours du mal à rattraper leur retard, puisqu'elles n'étaient effectuées qu'à 67 % avec un ratio de qualité de 54 %, loin des 69 % de l'an dernier.

En France sur le marché physique (gré à gré), le prix du blé et de l'orge fourragère progressait de 1 euro, tandis que le maïs restait stable.

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